La musique de la compositrice canadienne Stacey Brown a été décrite comme "organique et habilement troussée" et attestant d'un "talent d'orchestration savante". Lauréate du Prix de composition de la Société de musique des universités canadiennes (2010) et du Prix collégien de musique contemporaine (2016), sa production musicale diverse et polyvalente, couvrant tant la musique de concert – du solo à l’orchestre – que la musique pour le théâtre, la danse, le cinéma et l'opéra, témoigne de son vif intérêt pour les projets interdisciplinaires et collaboratifs. Son second opéra, Trahisons liquides (2011), sur un livret original de Sébastien Harrisson, lui a permis de décrocher son doctorat soutenu par le FQRSC, et un extrait réorchestré d'environ 25 minutes a été créé par The Bicycle Opera Project en 2013 suivit de 15 prestations lors d'une tournée dans le sud de l'Ontario, comprenant également un stage de 3 jours d'artistes-en-résidence au Stratford Summer Music Festival. Parmi ses commandes récentes, mentionnons la création en 2015 par l’Orchestre de la Francophonie et Daniel Cabena sous la direction de Jean-Philippe Tremblay d’un cycle de mélodies de 42 minutes pour contre-ténor et orchestre intitulé L’horreur de constater qu’on nous oubliera (cinq poèmes de Bertrand Laverdure), la création en 2016 de l’œuvre (un)done par l’Ensemble Paramirabo et deux chanteurs invités, Sarah Albu et Vincent Ranallo, ainsi que la création en 2017 de Perspectives par l’Orchestre Métropolitain sous la direction de Yannick Nézet-Séguin. Pédagogue recherchée, Stacey Brown a enseigné à l'Université de Montréal, à l’Université du Québec à Montréal et à l’École de musique Vincent-d’Indy. Elle collabore fréquemment à des projets de traduction académique et elle est également l’auteur d’articles d’analyse musicale publiés par L’Éducation musicale (France). Vice-présidente du conseil national de la Ligue canadienne des compositeurs ainsi que compositrice agréée du Centre de musique canadienne, Stacey Brown est diplômée en composition de la University of Victoria (BMUS) et de l’Université de Montréal (MMUS; DMUS).
Canadian composer Stacey Brown's music has been described as "organic and deftly interwoven (habilement troussée)" and showing a "gift for skillful orchestration". Winner of the National Composition Prize of the Canadian University Music Society (2010) and the Prix collégien de musique contemporaine (2016), her varied and versatile musical output, comprising both opera and concert works – from solo to orchestra – as well as music for theatre, dance, and film demonstrate her keen interest in interdisciplinary and collaborative projects. Stacey's second opera, Trahisons liquides (2011), based on an original libretto written by Sébastien Harrisson, was the creative focus of her doctoral research supported by the FQRSC, and in 2013 a re-orchestrated 25-minute staged excerpt was premiered by The Bicycle Opera Project and given 15 performances on a tour through Southern Ontario, including a three-day residency at the Stratford Summer Music Festival. Recent commissions include a 42-minute song cycle for countertenor and orchestra, L’horreur de constater qu’on nous oubliera (five poems by Bertrand Laverdure), which was premiered in 2015 by the Orchestre de la Francophonie and Daniel Cabena under the direction of Jean-Philippe Tremblay, the piece (un)done, premiered in 2016 by Ensemble Paramirabo with featured vocalists Sarah Albu and Vincent Ranallo, and Perspectives premiered in 2017 by the Orchestre Métropolitain under the baton of Yannick Nézet-Séguin. A sought-after educator, Stacey has taught at the Université de Montréal, the Université du Québec à Montréal, and at École de musique Vincent-d’Indy. She frequently collaborates on academic translation projects and is also the author of several music analysis articles published by L’Éducation musicale (France). Stacey Brown is Vice-President of the National Council of the Canadian League of Composers and an Associate Composer of the Canadian Music Centre, and holds composition degrees from the University of Victoria (BMUS) and the Université de Montréal (MMUS; DMUS). [April 2018]